flowork logo

Les pièges psychologiques dans le recrutement d’un leader d’équipe

Poradniki
Natalia Roszkowiak
4 juin 2025
Les pièges psychologiques dans le recrutement d’un leader d’équipe

AI

Recruter le mauvais leader n’est pas seulement une erreur coûteuse — c’est une décision qui peut ébranler les fondations de toute l’équipe. Découvrez les pièges psychologiques qui influencent nos choix lors du recrutement et apprenez à les éviter efficacement. Car le véritable leadership ne commence pas par une première impression, mais par une décision éclairée.

Table des matières

    Selon la Harvard Business Review, 80 % des échecs à des postes de management sont dus à des erreurs de recrutement. Cette donnée statistique devrait allumer un signal d’alarme dans chaque département RH et chez tout CEO envisageant de recruter un leader d’équipe. Chez Flowork, nous comprenons l’importance cruciale d’un bon alignement, non seulement en termes de compétences, mais aussi sur le plan psychologique. C’est pourquoi nous partageons des connaissances qui peuvent protéger votre organisation d’une erreur coûteuse.

    Un leader d’équipe n’est pas un simple poste. C’est un investissement stratégique.

    Le choix d’un manager opérationnel, d’un chef d’équipe ou d’un responsable de département a un impact direct sur l’engagement des collaborateurs, la rétention des talents et l’atteinte des objectifs business. Malheureusement, même les meilleurs processus de recrutement peuvent être biaisés par des mécanismes sans rapport avec une évaluation objective des candidats. Il s’agit des pièges cognitifs psychologiques.

    1. L’effet halo : quand la première impression fausse le jugement

    Une poignée de main assurée. Une apparence professionnelle. De l’éloquence. Un leader idéal ? Pas nécessairement. L’effet halo nous pousse à généraliser une qualité positive à l’ensemble du candidat. Ce biais peut mener à embaucher une personne dont les compétences réelles ne sont pas adaptées aux défis du poste.

    2. L’effet de contraste : le piège de la comparaison

    Ce biais survient lorsque nous évaluons un candidat non pas sur sa valeur intrinsèque, mais par rapport aux précédents. Un bon candidat peut sembler exceptionnel après un profil moyen. À l’inverse, il peut paraître décevant après un candidat brillant. C’est une illusion qui peut faire perdre à l’entreprise un talent réel.

    3. Les biais affectifs : « il me ressemble…

    L’intuition et l’empathie ont leur place, mais ne doivent pas dominer le processus de recrutement. Les biais affectifs nous poussent à préférer des candidats qui suscitent en nous des émotions positives. Ils nous rappellent souvent notre propre parcours, notre environnement ou nos valeurs. Cela semble rassurant, mais peut conduire à recruter des clones, au lieu de vrais leaders.

    Les conséquences d’un mauvais recrutement vont au-delà du financier

    Les recherches de la SHRM montrent qu’un recrutement manqué au poste de leader peut coûter plus de 200 % de son salaire annuel. Ce n’est pas seulement une perte financière, mais aussi :

    • une déstabilisation de l’équipe,
    • une baisse de moral,
    • une diminution de la performance opérationnelle,
    • la nécessité de relancer un processus coûteux.

    Comment éviter l’erreur ?

    1. Structurer le processus de recrutement

    Mettre en place un référentiel clair et poser les mêmes questions à chaque candidat permet de réduire l’influence des impressions subjectives.

    2. Impliquer un panel d’évaluateurs

    Multipliez les points de vue en incluant plusieurs parties prenantes dans l’évaluation pour limiter les décisions unilatérales.

    3. Évaluer les compétences réelles

    Appuyez-vous sur des outils de diagnostic comme les centres d’évaluation pour tester les compétences de leadership concrètes, au-delà des simples déclarations.

    4. S’appuyer sur un accompagnement externe

    Les cabinets spécialisés dans le recrutement de leaders utilisent des méthodologies rigoureuses qui permettent de réduire l’influence des biais cognitifs. Flowork accompagne depuis des années les organisations dans la constitution d’équipes dirigeantes performantes.

    En résumé : un leader, ce n’est pas une impression. C’est un pilier

    Un processus de recrutement ne devrait pas être un concours de CV parfaits ou de poignées de main fermes. C’est une décision stratégique : identifier la personne qui deviendra le socle de l’équipe et le moteur de sa croissance. Chez Flowork, nous croyons que seule la combinaison de données objectives et d’une compréhension fine des mécanismes psychologiques permet de faire le bon choix.

    Partager

    Natalia Roszkowiak

    Natalia Roszkowiak

    Marketing Project Manager

    Entrées similaires

    Tous les articles